Les salariés ne doivent pas être la variable d'ajustement pour les groupes industriels en difficulté, parfois du fait de leurs propres erreurs. Nous saluons votre esprit de responsabilité, mais nous ne devons pas être en reste : cette affaire nous concerne tous car ce serait un très mauvais signe que d'accepter l'échec d'une filière d'avenir.
Pouvez-vous nous détailler ce que vous attendez du plan gouvernemental en faveur des réseaux de très haut débit ?
M. Philippe Keryer, vice-président exécutif d'Alcatel-Lucent, nous a affirmé lors de son audition que le ratio de R&D avait été préservé. Partagez-vous ce point de vue ?
Selon un opérateur entendu par la Commission, c'est parce que la stratégie industrielle d'Alcatel-Lucent a négligé l'Europe que le groupe est dans l'incapacité de proposer aux opérateurs français des produits susceptibles de les intéresser : quel est votre avis sur ce point ?