Au moment où des pays comme les États-Unis ont su fermer leurs marchés aux équipementiers de télécommunications asiatiques, notamment en invoquant des risques pour la sécurité nationale, ceux-ci font ce qu'ils veulent en Europe, sans être soumis à aucune condition de réciprocité. Selon le rapport d'information de Mmes Corinne Erhel et Laure de La Raudière, la Commission européenne serait sur le point de lancer une procédure d'infraction pour non-respect des règles européennes de la concurrence à l'encontre des entreprises chinoises Huawei et ZTE, qu'elle soupçonnerait de bénéficier de subventions du gouvernement chinois leur permettant de vendre leurs produits 35 % en dessous des prix du marché. Je vous demande, monsieur le président, de transmettre l'information à nos collègues européens : il est temps que les choses avancent dans ce domaine si nous voulons garder des équipementiers européens viables.