L'élaboration des plans stratégiques, qui sont conclus pour deux ou trois ans, a été lancée en 2011. Elle est désormais achevée. Leur élaboration semble avoir été différente selon les cas. Certains ont été préparés par la seule déléguée régionale sans association des chargés de mission. D'autres ont impliqué les chargés de mission, mais sans prévoir de latitude pour une déclinaison départementale. D'autres enfin ont été bâtis avec une écoute des chargés de mission, qui ont pu proposer leurs actions, lesquelles ont été intégrées dans le plan. J'estime nécessaire un travail de coordination entre niveaux régional et départemental, dans le respect des priorités définies par le ministère.
Je voudrais signaler qu'en dépit de l'intérêt de ces plans stratégiques, qui ont donné l'occasion de faire le point sur les actions conduites et celles à mener à l'avenir, ils constituent une nouvelle catégorie de plans dans un domaine où ceux-ci sont déjà nombreux. Une petite entreprise peut ainsi être associée à un plan pour l'égalité, un autre sur le handicap, un troisième en faveur de la diversité… Chaque ministère élabore un instrument qui lui est propre. Notre administration a un fonctionnement en « tuyaux d'orgue » qui pose un problème, d'autant que la politique en faveur de l'égalité hommes-femmes est transversale par nature.