Les classes passerelles sont une bonne solution, qui pourrait être déclinée sur tout le territoire, mais comment le financement s'établit-il ? Actuellement, les collectivités locales doivent déjà faire face à la prise en charge du temps non scolaire au titre de la loi sur la refondation de l'école ; pourront-elles fournir un nouvel effort pour développer ce nouveau mode d'accueil ?
Il est certain que la volonté politique locale est essentielle pour le développement de l'offre d'accueil. C'est d'ailleurs un enjeu important pour les maires qui veulent favoriser l'installation des familles dans leur commune.
Je crains que le terme de familles pauvres ne rende pas compte de toutes les réalités. Dans de nombreuses familles où la mère travaille, et qui ne peuvent donc être placées dans la catégorie des familles qui connaissent les plus grandes difficultés, le fait d'accéder à une place d'accueil pour l'enfant est essentiel.
Je suis favorable au développement des places en maisons d'assistantes maternelles : ces groupements fonctionnent très bien, mais ils supposent l'aide de la commune sous la forme d'un partenariat financier et d'un engagement de la Caisse d'allocations familiales (CAF).
Les femmes veulent travailler et en ont besoin : il faut leur donner les moyens de le faire.