Je souhaite souligner tout l'intérêt des travaux du CEC. Sous la précédente législature, notre collègue Michel Heinrich et moi-même avons, sur proposition de Pierre Méhaignerie, travaillé sur le sujet de la performance comparée des politiques sociales en Europe. En tant que rapporteurs, nous avons bénéficié d'une grande liberté dans notre travail. Nous avons d'abord considéré toutes les facettes du sujet pour le resserrer. Nous avons travaillé une année entière, plus longuement que beaucoup de missions d'information et que les commissions d'enquête. Nous avons requis les services d'un cabinet d'audit, mais aussi – c'est important – de chercheurs et d'enseignants. S'agissant des politiques familiales, nous avons bénéficié du travail d'une équipe de Sciences Po Paris et de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Pour les questions relatives au retour à l'emploi, une équipe du cabinet Eureval nous a fourni un travail sur lequel nous avons pu nous appuyer.
Comme Claude Goasguen, je considère qu'il faut réfléchir à une meilleure médiatisation des travaux du CEC et organiser le plus souvent possible des débats en séance publique sur les rapports du Comité. S'agissant de l'assistance de la Cour des comptes, des progrès ont été enregistrés ; d'autres peuvent sans doute être envisagés, s'agissant par exemple de la coordination de nos calendriers respectifs ou des relations de travail entre nos services.