Député des Bouches-du-Rhône, je sais d'expérience que la porosité des frontières européennes rend difficile le contrôle des armes de guerre, menaçant nos démocraties. C'est aux frontières de l'Italie et des Balkans que l'on s'échange les armes issues du conflit balkanique des années 1990 ; celles qui circulent à Marseille et dans tout le département – qui ont fait et qui feront peut-être encore des morts – sont originaires de cette zone. Je me réjouis que nos polices collaborent afin d'endiguer plus efficacement cette menace. La question du contrôle des armes et de la lutte contre les mafias est-elle à l'ordre du jour en Serbie ?