Chers collègues, je l'ai dit, c'est la liberté de ton et de parole qui doit prévaloir dans nos débats. Chacun sait qu'il représente ici plus que lui-même, une part de la nation. Il nous faut être à la hauteur de la dignité de la fonction. Concentrons-nous sur l'essentiel, sur le dialogue entre le Parlement et l'exécutif. Mme la garde des Sceaux a rappelé la responsabilité particulière qui est la sienne au regard de nos institutions. Je nous invite donc à éviter les débats entre nous, les allusions ou les remarques qui ont pour seule conséquence de tendre l'ambiance et qui nuisent à l'intérêt d'une audition et de notre dialogue. Si chacun comprend que son rôle est dans la construction, je suis certain que nos débats ne cesseront pas d'être utiles.