Intervention de Jérôme Chartier

Réunion du 24 juillet 2012 à 16h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

La reconnexion entre risque souverain et risque bancaire n'est-elle pas due à la désertion du marché de la dette souveraine européenne par les investisseurs institutionnels, qui continuent d'intervenir sur le court terme mais laissent le long terme aux banques et aux compagnies d'assurance, européennes qui plus est ? Cette « renationalisation » de la dette de chaque État de la zone euro ne nous expose-t-elle pas à un risque systémique très élevé ?

Depuis le début de la crise financière, la lenteur de certains acteurs publics – à la différence de la France au coeur de la crise de 2008 – a considérablement aggravé les conséquences des crises financières. Comment le traité MES garantira-t-il la rapidité d'exécution, compte tenu, en particulier, de la situation que l'on observe depuis plus de quarante-huit heures sur le marché espagnol ?

Vous l'avez dit, monsieur le gouverneur, le fonctionnement de la BCE est appelé à se rapprocher de celui de la Fed. Est-il prévu de modifier en conséquence le statut de la BCE tel que défini par le traité de Maastricht ?

L'ABE sera compétente pour les 27, soit ; mais jouera-t-elle un rôle spécifique pour les 17 ? Sera-t-elle chargée de l'application de Bâle III à l'un ou l'autre de ces deux ensembles ?

Enfin, pourriez-vous nous indiquer les montants versés par le FESF, pays par pays ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion