Monsieur le député, la Financial Services Authority est concernée parce que le Libor est fixé en Angleterre et les autorités américaines parce que c'est le Libor dollar qui est en cause. Sur les trois banques françaises aujourd'hui intégrées au panel de banques qui fixe le taux, une seule, la BNP, en faisait partie au cours de la période considérée, de 2005 à 2009 ; elle n'est jamais citée comme ayant fait l'objet du moindre soupçon. La Société générale est entrée dans le panel fin 2009 et le Crédit agricole fin 2011, soit après la période suspecte.
Cela étant, nous ne sommes pas restés les bras croisés. Dès que nous avons été informés de ces enquêtes et de l'enquête générale ouverte par la Commission européenne sur les taux interbancaires, nous avons fait en sorte que les banques procèdent elles-mêmes à des enquêtes internes respectant scrupuleusement nos standards ; nous vérifierons selon nos méthodes classiques la manière dont elles auront été conduites.
Le fait que des banques françaises aient été citées par une certaine presse anglo-saxonne ne m'émeut absolument pas.