Dans mon arrondissement, des schémas montrant ce que pourrait donner l'application de votre projet sont sortis dans la presse, avant même que nous n'ayons fini de débattre – sans doute y a-t-il eu des fuites. Ces schémas m'ont inspiré l'amendement n° 40 , qui vise à ce que, dans chaque canton, dans le cadre du scrutin binominal paritaire, il soit créé deux sections. Chacune des sections pourrait être dédiée à l'un des deux candidats du binôme élus, ce qui permettrait de répondre à deux questions essentielles. Premièrement, à la question de la représentativité : quand des cantons représenteront 40 kilomètres sur 40, on pourra mieux se repérer géographiquement et proposer une forme de territoire. Deuxièmement, à la question de la lisibilité : comme je l'ai dit hier, le conseiller général est parfois la soupape de sécurité, l'homme que l'on va voir parce que l'on sait qu'il saura écouter – je ne veux pas dire que ce n'est pas le cas des parlementaires – et, à ce titre, il constitue souvent un recours indispensable pour les gens modestes.
Cette proposition peut sauver la mise en oeuvre de votre dispositif, monsieur le ministre. Tout à l'heure, vous nous avez remerciés, François Sauvadet et moi-même. Avec l'amendement n° 40 , je vous fournis une nouvelle occasion de le faire. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)