Je pense notamment aux commerçants. Ce n'est pas le fruit d'une discrimination : au contraire, lorsque nous faisons nos listes, nous essayons de les attirer dans nos rets. Mais ils craignent que leur engagement dans la vie politique, qu'il s'agisse de celle de la commune ou du département, soit préjudiciable à leur commerce. J'en connais qui ont eu à souffrir de la défaite et qui ont fait courir un risque à leur commerce.
Si l'on considère que, selon l'activité qui est la vôtre, il existe une inégalité naturelle qui fait qu'il vous est plus ou moins facile de faire de la politique, l'État n'a-t-il pas alors le devoir d'encourager, par la politique de quotas et de discrimination positive, les catégories qui sont le moins bien représentées ?