Madame la présidente, j'ai longtemps cru que j'obtiendrais une réponse du ministre sur la politique de discrimination positive.
Vous vous retranchez, madame la rapporteure, derrière un rire, mais l'argument selon lequel il ne peut y avoir deux définitions de la parité porte. Soit la parité est l'égal accès des hommes et des femmes, et dans ce cas votre élection est parfaitement légitime au regard de la norme constitutionnelle ; soit la définition de la parité est celle que vous donnez dans ce texte de loi et, dans ce cas, il faudrait réfléchir à un nouveau mode d'élection des députés.
Comme je ne souhaiterais pas que la majorité puisse penser que l'opposition fait de l'obstruction, alors que nous ne voulons que provoquer le débat, je m'incline et je ne ferai que défendre rapidement les amendements suivants (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Je regrette néanmoins que les arguments philosophiques et politiques que j'ai avancés, tout comme les réalités sociales que j'ai soulignées, n'aient nullement éveillé en vous la soif du débat démocratique. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
(L'amendement n° 563 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)