Pour 180 000 habitants, c'est-à-dire 80 % de la population du pays, la Province Sud compte 40 élus ; pour seulement 45 000 habitants, la Province Nord a 22 élus ; pour 15 000 habitants, la Province des îles, la plus désertée, se retrouve avec 15 élus.
Comment peut-on imaginer une seconde que l'on va redonner de la vie à des territoires désertés, dans lesquels les activités économiques ne peuvent pas s'installer, dans lesquels les services publics n'ont pas pu se développer, en donnant moins de voix et moins de pouvoir politique à ceux qui dirigent les institutions ? Cela me semble un contresens à l'échelle d'une politique d'aménagement du territoire. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)