Je ne suis pas convaincu par les arguments avancés sur l'opposabilité aux jeunes époux des textes lus devant eux ce jour-là. Le mariage, en droit français, n'est que l'échange des consentements. Il n'est pas autre chose que le oui que l'on prononce. C'est ce consentement qui fonde le mariage, dont l'intensité est difficilement mesurable tout comme la charge émotionnelle, sans parler de tout ce que l'on a placé dans la promesse du « oui ».
Contentons-nous de l'échange des consentements. Présentons les autres dispositions dans un livret si vous voulez, mais gardons à l'esprit que tout le reste est superfétatoire.