C'est effectivement un sujet difficile : je vous avouerai sans fard que le contraste est grand entre ce qu'on lit dans les journaux, ou ce que l'on entend dans les dîners en ville, et la pauvreté de nos statistiques.
Notre appareil statistique n'est pas inexistant, mais les données sont connues de façon très tardive, et elles sont extrêmement partielles. Toute interprétation de ces chiffres est, de surcroît – je le souligne avec force –, extrêmement délicate et il faut observer une grande prudence en la matière.