La question est : qui pilote ? Pour l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) par exemple, c'est le conseil régional qui pilote. Mais pour les droits des femmes, il n'y a pas de pilote et il est impossible que la déléguée régionale décide seule. Ainsi par exemple, l'action du département de la Seine-Saint-Denis en matière de lutte contre les violences faites aux femmes est une action d'ampleur, notamment avec le travail de l'Observatoire des violences. La déléguée régionale ne peut l'ignorer lorsqu'elle bâtit son plan régional stratégique. Il serait souhaitable que la Délégation adresse une recommandation quant à la cohérence des actions entre le réseau déconcentré des droits des femmes et l'action des collectivités, du moins dans la recherche de synergies et de liens facilités entre les différents réseaux.