À la veille de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP), la pêche française est en ébullition. Il ne se passe pas une semaine sans l'annonce d'une mauvaise nouvelle et sans que la commissaire européenne, Mme Maria Damanaki, ne cherche à imposer une nouvelle mesure contraire aux intérêts de la pêche artisanale à la française. Monsieur le ministre, la pêche française, notamment la pêche vendéenne, compte sur vous ! Vous êtes la voix des pêcheurs des Sables d'Olonne, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, de l'Herbaudière et de l'Île d'Yeu ! Afin de mieux appréhender la diversité de la pêche française et les spécificités de la pêche vendéenne – qui compte avec les Sables d'Olonne le quatrième port français en valeur de poissons débarqués – permettez-moi de vous inviter à venir rencontrer dans ma circonscription les professionnels du secteur, qui vous feront part de leurs inquiétudes mais aussi de leurs espoirs. La pêche a de l'avenir et les jeunes ont un avenir dans la pêche, mais cela passe par l'écoute et la prise en compte de l'avis des pêcheurs. À bientôt sur le littoral vendéen, monsieur le ministre ! Je rebondis d'ailleurs sur la suggestion de M. François Brottes pour adresser aussi cette invitation aux membres de notre commission.