La feuille de route de l'UE, définie par la Commission européenne, consiste à apporter secours, réhabilitation et développement au Sahel. Cette politique ne semble pas bénéficier d'un budget dédié – notamment pour les actions de redressement et de réhabilitation –, ce qui la condamne à échouer.
Dans le domaine de l'agro-écologie, des expérimentations ont fait leurs preuves au Niger, mais elles n'ont été que très peu appuyées par l'UE. Moins de 15 % des projets que l'Union finance dans ce secteur répondent en effet à des exigences écologiques et plus de la moitié utilisent beaucoup d'engrais chimiques. Autre volet de long terme, la protection sociale souffre d'un financement très faible, alors qu'elle permet aux populations de se développer et de devenir résilientes – pour reprendre votre terme. Quelle est la stratégie de l'UE en la matière et sur quel budget s'appuie-t-elle ?
Enfin, l'UE souhaite consacrer 0,56 % de son revenu national brut (RNB) à l'aide publique au développement, mais elle semble très loin d'atteindre cet objectif. Pourriez-vous nous fournir des informations sur ce sujet ?