Dans l'opposition, notre position a toujours été la suivante : il faut soigner les étrangers en situation irrégulière, notamment les enfants. Nous l'avons toujours affirmé et, ces dix dernières années, nous avons vu constamment se développer l'aide médicale d'État.
Nous avons essayé, en même temps, d'introduire quelques éléments de régulation, certes modestes. Nous l'avons fait d'abord dans un souci de justice. Trouvez-vous juste, monsieur le ministre, alors que nos concitoyens dépendant de la CMU et les étrangers en situation régulière doivent payer une franchise de 50 euros…