Monsieur le président, messieurs les ministres, chers collègues, je voudrais d'abord dire à Pierre-Alain Muet, que j'écoute toujours avec beaucoup d'attention, que ce n'est pas le travail du président de la commission des finances d'expliquer ce qui s'est passé en commission mixte paritaire. C'est le rôle du rapporteur général du budget. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Messieurs les ministres, le projet de loi de finances rectificative pour 2012 dont nous achevons aujourd'hui l'examen est entaché de trois fautes qui marqueront d'une empreinte indélébile le quinquennat de François Hollande.
Vous commettez d'abord une faute sociale en vous attaquant au pouvoir d'achat des Françaises et des Français, avec la suppression des heures supplémentaires défiscalisées.