Comme vous le voyez, je prends mes références chez les vôtres, vous ne pouvez pas me le reprocher.
Nous avons eu le courage, même si ce n'était pas votre voie, d'engager un changement structurel avec la mise en place de la TVA emploi, qu'avec Charles de Courson nous avons réclamée pendant quatre ans au gouvernement précédent et sur laquelle vous venez de revenir.
Vous privez nos entreprises d'un avantage décisif, puisque les produits fabriqués en France auraient pu voir leur prix baisser sur le marché national et à l'exportation, tandis que les produits importés, eux, seraient devenus plus chers.
Cela signifie que, malheureusement, notre pays ne bénéficiera pas de l'avantage de cette TVA emploi.
En outre, vous avez menti lorsque vous avez dit aux Français que les produits de première nécessité seraient concernés par cette mesure. Vous avez menti, car vous avez dit que cette TVA minerait le pouvoir d'achat et qu'1,6 % d'augmentation de TVA, c'était 1,6 % de pouvoir d'achat en moins, ce qui est faux. Par idéologie, et par idéologie seulement, vous tournez le dos à la compétitivité en supprimant cette TVA emploi.
Pourtant, l'un des vôtres, Manuel Valls, ne nous parlait en 2011 que de la TVA emploi. Je vous donnerai les références. C'était la meilleure solution, disait-il, pour « sauvegarder notre système de protection sociale, servir au réarmement industriel du pays et créer 60 000 emplois par an. »