Malheureusement, dans la compétition mondiale, l'attente est très mauvaise conseillère, car l'immobilisme d'aujourd'hui sera le déclin de demain.
La dernière faute que vous avez commise réside dans votre refus persistant d'envisager des réformes structurelles de réduction des dépenses publiques.
Après avoir écouté Pierre Moscovici, je m'interroge : refusez-vous encore d'inscrire une règle d'équilibre budgétaire dans la Constitution, afin que les gouvernements, quelles que soient les alternances politiques, soient engagés par l'objectif intangible de mettre fin à la spirale de l'endettement ?
Je m'étonne, d'ailleurs, de voir la majorité socialiste faire preuve d'une imagination à toute épreuve lorsqu'il s'agit de faire évoluer notre Constitution par l'inscription du principe de laïcité – pourquoi pas ? –, par la suppression du mot « race », par le droit de vote accordé aux étrangers ou encore par la consécration du dialogue social, mais ne dire mot dès qu'il s'agit de bonne gestion des finances publiques. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)