Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 31 juillet 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Nous attendons toujours les réformes structurelles visant à réduire les dépenses publiques, qui sont pourtant essentielles pour honorer les engagements pris par le Président de la République de ramener le déficit public à 4,5 % du PIB en 2012 et 3 % en 2013.

Le groupe Union des démocrates et indépendants considère en effet que seules des réformes structurelles permettront d'engager une dynamique vertueuse et de construire une France socialement plus juste, fiscalement plus équitable et économiquement plus forte, prête à relever les défis de demain.

La révision générale des politiques publiques doit impérativement être amplifiée et accompagnée d'une révision générale des politiques locales. L'intervention d'ensemble de la sphère publique doit être repensée, avec l'exigence d'une efficacité totale, afin que chaque euro dépensé soit un euro utile.

Il n'y aura pas, non plus, de désendettement sans croissance. C'est pourquoi il est urgent que la France mette en oeuvre les réformes nécessaires pour retrouver une compétitivité économique, préserver nos emplois, muscler notre outil de production et protéger les intérêts de nos entreprises comme de nos salariés dans la mondialisation.

C'est dans ce sens que le groupe Union des démocrates et indépendants oeuvrera lors des prochains budgets et, naturellement, pour le budget 2013.

Vous vous étiez engagés à redresser la France dans la justice. Le groupe Union des démocrates et indépendants craint que ce présent projet de loi de finances rectificative marque, en réalité, le déclin dans l'injustice.

C'est la raison pour laquelle nous voterons résolument contre et c'est pourquoi je vous demande, au nom du groupe que je représente, d'adopter cette motion de rejet préalable... (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)

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