Le débat d'aujourd'hui, s'il permet de poser l'importante question des perspectives de reconstruction et de développement du Mali, concerne au premier chef, chacun le comprendra, la situation militaire.
Nous sommes en guerre, et cet état de guerre nous amène à poser des questions légitimes, qui touchent à notre stratégie militaire, à notre tactique terrestre, à notre objectif politique, à l'engagement de nos alliés, à la reconstruction du Mali et, bien sûr, à la situation de nos otages.
À ce jour, nous avons près de 5 000 soldats engagés, dont 4 000 sont directement au combat : c'est l'équivalent de notre engagement en Afghanistan, quand il était à son paroxysme.