Je ne vous cache pas, messieurs les ministres, que j'ai été étonnée par certaines expressions. Des collègues ont laissé entendre que les buts stratégiques de la France au Mali fluctuaient. D'autres ont cru discerner une forme d'isolement de la France dans son action. Sur ces deux points, je suis heureuse, monsieur le Premier ministre, que vous ayez rappelé les faits et rétabli la vérité. Puisqu'il faut parler de l'avenir, je ne dirai qu'une chose : il se joue en ce moment, à la fois là-bas et ici ; dans le nord Mali et en France. L'Afrique est en effet notre frontière la plus proche.