Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, les relations entre la France et le Mali, comme avec toute cette partie de l'Afrique, sont très anciennes.
Cette intervention constitue à certains égards un juste retour : lorsque notre pays a subi les affres des deux guerres mondiales, les Maliens se sont tenus à nos côtés pour nous aider à combattre l'occupant.
Ces liens sont tellement forts que nous devons saluer et rendre hommage à la communauté malienne en France comme à la communauté française au Mali, l'importance numérique de l'une comme de l'autre symbolisant justement l'attachement mutuel entre nos deux pays.
Lors de mon intervention tout à l'heure, j'ai développé, tout comme d'autres orateurs, l'idée suivante : rien ne pourra se faire sans une stratégie de développement du Mali. Or il est essentiel, pour assurer le développement, d'accéder à l'énergie ; ce point constitue une difficulté majeure.
Au-delà des questions relatives à l'éducation, qui sont essentielles, ou au développement agricole, tout aussi importantes, le Mali doit donc pouvoir accéder à l'énergie.
Lorsqu'il était ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo avait soutenu une initiative en faveur de l'accès à l'énergie pour l'Afrique, qui misait sur le développement de ressources propres, et notamment des énergies renouvelables dont le potentiel dans ces pays est très important.
Ma question sera simple, monsieur le ministre : quel est le plan du Gouvernement pour que le Mali, et plus généralement l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, puissent bénéficier dans de bonnes conditions de ressources énergétiques, notamment renouvelables ?