Alors que la CEDEAO vient d'estimer, dans le cadre des missions qui lui appartiennent, le montant des aides nécessaires à l'intégration régionale du Mali à 950 millions d'euros, c'est-à-dire le double du montant initialement prévu, et que la France est le quatrième donateur bilatéral en matière de coopération civile, représentant à elle seule près de 9 % de l'aide publique mondiale au développement, de quels moyens disposons-nous pour accentuer le partenariat avec le Mali ?
Conformément au document cadre de partenariat du 7 juillet 2006, le ministère des affaires étrangères apporte son soutien au Mali selon trois priorités transversales : la gouvernance et le développement local, l'enseignement supérieur et la recherche, la promotion de la diversité culturelle et de la francophonie. Ce document doit-il être modifié pour tenir compte des nouvelles exigences posées par les circonstances actuelles ? La France peut-elle aller au-delà de l'annulation de la dette monétaire du Mali décidée par l'ancien président de la République ?