Messieurs les ministres, je suis de ceux qui pensent que le lien entre l'armée et la nation, si essentiel pour la République, commence par le lien entre l'armée et le Parlement.
Si je me réjouis que, dans le cadre de la semaine de contrôle parlementaire, nous ayons pu aujourd'hui organiser ce débat, avant l'expiration du délai constitutionnel des quatre mois fatidiques, je ne peux pour autant me satisfaire de notre faible présence dans cet hémicycle, alors que nous parlons d'une guerre.
Nous devrions en tirer toutes les leçons car, à force de vouloir faire solennel, on fait ennuyeux. J'espère donc que, la prochaine fois, on écoutera davantage ceux qui, au Parlement, réclament un contrôle parlementaire moderne, vivant et didactique, et non la litanie que nous avons entamée tout à l'heure.