Intervention de Jean Glavany

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 15h00
Débat sur le mali : au-delà de l'intervention militaire perspectives de reconstruction et de développement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany :

Je tiens de tels propos parce que je pense à l'Afghanistan. Nous y sommes allés en 2001, pour des raisons politiques d'ailleurs consensuelles, suite aux attentats du 11 septembre. Les missions que nous avions fixées à nos armées étaient alors bien définies. Pendant dix ans, aussi bien sous la présidence de M. Chirac que sous celle de M. Sarkozy, l'opposition n'a cessé de réclamer, en vain, des débats sur notre engagement en Afghanistan, afin de vérifier que ces missions étaient toujours les bonnes. Ce n'est qu'au bout de dix ans que l'on a réalisé qu'elles n'avaient plus rien à voir avec les actions que nos armées menaient sur le terrain. Nous avons alors décidé de les rapatrier. Cela, nous devons l'éviter à tout prix.

Je voudrais que l'on ait l'occasion, je le dis solennellement, de revenir aux trois missions essentielles que vous avez définies : bloquer la progression des groupes terroristes vers le sud, ce qui est fait, retrouver l'intégrité du territoire, ce qui est en cours, transmettre à la MISMA, dans le cadre d'une résolution internationale, la suite des opérations une fois que nous aurons achevé les nôtres.

Où en sont les discussions avec l'ONU sur le cadre juridique qui sera donné aux interventions de la MISMA une fois que nous lui aurons passé le relais ?

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