Madame la députée, vous avez raison de rappeler que 5 000 postes de RASED – des postes de psychologue et de maître G – ont été supprimés en l'espace de cinq ans, soit un tiers des effectifs. Il faut reconnaître que la présence de ces personnels spécialisés varie selon les territoires.
Ces personnels font l'objet d'une demande forte, pour l'aide qu'ils apportent aux enseignants, pour l'aide qu'ils apportent directement et en proximité aux élèves et pour l'aide plus spécifique qui concerne des difficultés de comportement qui se traitent à l'extérieur de la classe.
J'ai demandé – car les résultats n'étaient pas aussi bons qu'on aurait pu le souhaiter – qu'une étude soit réalisée pour conforter – je dis bien : pour conforter – les réseaux d'aide spécialisée. Je tiens, du reste, à rappeler devant la représentation nationale que, sur les 1 000 postes créés en urgence au mois de juillet, 97 ont été affectés à ces réseaux d'aide. Même si nous avons beaucoup d'urgences, j'ai donné des instructions, ces jours derniers, pour que l'on veille à leur affecter un certain nombre de postes lors de la rentrée 2013.
Cependant, il nous faut faire évoluer nos dispositifs de traitement de la difficulté scolaire et harmoniser – sans aucun effet de substitution, je le précise – le travail des RASED avec celui des maîtres surnuméraires qui vont arriver.