Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Madame la députée, je ne suis pas encore très bien informé de tous les amendements que vous êtes en train d'adopter en commission. Cependant, je peux d'ores et déjà vous dire que je suis favorable aux propositions que vous avez évoquées, à l'exception de celle qui porte sur l'instauration d'un moratoire. Je viens d'évoquer les disparités dans l'accueil des enfants de moins de trois ans, où les taux varient entre 1 % et 49 % selon les départements : j'ai la responsabilité d'assurer la cohésion de l'ensemble du territoire. Le moratoire aurait pour effet de maintenir certains départements dans un déséquilibre qui leur est défavorable : ils ont réellement besoin que la mesure annoncée leur soit appliquée.

Cela dit, les actes comptent : sur les 1 000 postes créés au mois de juillet, 271 ont permis de rouvrir des classes en zone rurale, c'est-à-dire plus qu'en zone urbaine – cela a d'ailleurs été salué, me semble-t-il. Nos efforts, je le répète, ciblent en priorité trois types de territoires : nos territoires d'outre-mer – aux prises avec d'énormes problèmes –, les zones rurales en difficulté et les zones urbaines en difficulté.

Vous avez raison, il nous faut effectivement nous donner de la visibilité. J'ai donc demandé aux recteurs – et je le ferai à nouveau, sans doute par voie de circulaire, pour que les choses soient plus claires – que l'on puisse travailler en disposant d'une vision de deux ou trois ans d'avance. Regarder ainsi en amont permet de donner de la cohérence à la politique menée en destination des zones rurales, mais aussi des zones de montagne, elles aussi très concernées.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion