Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Je vous remercie de la courtoisie avec laquelle vous avez posé votre question, madame la députée.

Pour ce qui concerne l'enseignement privé, qui semblait être votre préoccupation principale, vous noterez que je suis le seul ministre de l'éducation, gauche et droite confondues, à avoir rendu sa première visite à l'association des parents d'élèves de l'enseignement privé. Moi, je porte le même discours partout : il y en a assez de différencier les enfants dans ce pays, de les sélectionner, de les trier. Un enfant de France, dans quelque établissement qu'il soit scolarisé, reste un enfant de France et a les mêmes droits que les autres. Voilà pourquoi, dans toutes les politiques que j'ai mises en oeuvre depuis que je suis au ministère, l'enseignement privé a reçu la juste proportion des moyens qui devait lui être attribuée : il n'y a d'ailleurs eu aucune contestation, y compris lorsqu'il s'est agi des destructions de postes : dois-je vous rappeler qu'il a manifesté contre le gouvernement que vous souteniez l'année dernière ?

Il en va exactement de même pour la réforme des rythmes scolaires. Vous voulez à tout prix opposer les uns et les autres ; vous n'y arriverez pas dans cette affaire. Vous savez d'ailleurs que l'enseignement privé porte exactement les réformes que nous menons actuellement et qui figurent dans sa déclaration de principe. Il n'y a donc pas de problème sur ce point.

Oui, il y a une méthode, c'est la mienne : un nouveau pacte entre l'école et la nation, toute la nation, parce que l'école a besoin de tous. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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