Intervention de Benoist Apparu

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Monsieur le ministre, tout à l'heure, dans une réponse, vous avez insisté sur la nécessité de refonder d'abord la maison de l'école avant de poser la fenêtre ou la charpente.

Pour ce qui est des fondations, vous avez cité trois éléments : la priorité au primaire – nous en sommes d'accord, même si nous ne retrouvons pas dans votre texte cette priorité affirmée –, la formation des enseignants – on la retrouve avec les ESPE, même si l'on peut en discuter – et les rythmes scolaires.

Or il ne me semble pas que le statut des enseignants ou celui des établissements puissent être assimilés à une porte, une fenêtre ou la charpente : ces sujets me semblent devoir être considérés comme des fondations, qu'il est nécessaire de retravailler pour rebâtir la maison école. Nous regrettons donc fortement l'absence de ces questions pourtant essentielles dans le débat que nous avons commencé.

Je voudrais par ailleurs vous interroger sur un sujet un peu différent, monsieur le ministre : la récente circulaire que vous avez été amené à prendre à la suite de la réforme des rythmes scolaires sur le temps de service des enseignants du premier degré et la réforme du bloc de trois heures annualisé à cent huit heures. Vous supprimez les soixante heures d'accompagnement individualisé que vous remplacez par trente-six heures d'accompagnement individualisé – ce qui n'est pas tout à fait la même chose – et vingt-quatre heures forfaitisées, autrement dit considérées comme effectuées par principe. J'ai quelques inquiétudes sur la réalité de ces vingt-quatre heures : cela représente la bagatelle de 8 000 équivalents temps plein… Ce qui n'est pas totalement insignifiant. Pouvez-vous les dissiper ces inquiétudes, monsieur le ministre ?

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