Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 21h30
Questions au ministre de l'éducation nationale

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Monsieur Vlody, vous avez en quelque sorte fait la question et la réponse. (Sourires.) Quoi qu'il en soit, je souscris à votre réponse.

Le problème que vous soulevez est réel. Il n'y a pas de raison de considérer que ces deux coupures, qui sont d'ailleurs à contretemps de la saison réelle, sont une bonne chose pour les enfants réunionnais. Nous devons d'ailleurs avoir une préoccupation toute particulière – les événements du moment le montrent – pour La Réunion. J'espère que vous avez pu mesurer depuis mon arrivée que telle est bien mon intention ; c'est bien le sens de notre politique, y compris pour la rentrée 2013.

Toutefois, harmoniser le calendrier n'irait pas sans certains inconvénients : je pense au problème du passage aux études supérieures en métropole, qui concerne beaucoup de Réunionnais. Je pense aussi, évidemment, à la gestion des ressources humaines, qui est déjà compliquée et qui le deviendrait encore davantage.

Cela dit, je ne crois pas que ces difficultés doivent nous interdire de résoudre le problème majeur, qui est celui de l'intérêt des élèves – même si nous avons d'autres problèmes à aborder ensemble pour ce qui concerne la Réunion. Je suis donc tout à fait ouvert à ce que nous menions cette réflexion.

Comme je vous l'ai dit à plusieurs reprises, je ne crois pas à une politique d'éducation purement quantitative. Pour La Réunion en particulier, il ne faut pas en rester à la question des moyens. Nous avons besoin d'un vrai dialogue qualitatif sur le créole – nous en reparlerons –, mais aussi sur le temps scolaire – j'y suis favorable.

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