Permettez-moi, monsieur Demilly, d'anticiper sans doute votre intervention. Vous avez déjà dit que le Gouvernement abandonnait des projets. Eh bien non : nous souhaitons simplement les rendre réalistes et réalisables, alors qu'ils n'étaient ni financés, ni finançables ! Il s'agit de donner une chance à ces grandes infrastructures, dans le cadre d'un financement européen. M. Savary est là : nul doute qu'il évoquera cette question, et le combat du Président de la République pour mobiliser des fonds européens en faveur de la croissance par les investissements dans les infrastructures. Ce sera l'occasion pour la France de souscrire à cette vision. Nous souhaitons que les projets retenus aient une chance d'aboutir ; il est pour cela nécessaire qu'ils soient cofinancés par l'Union européenne.
Comme vous le voyez, les thèmes sont nombreux, les préoccupations aussi. Nous souhaitons rendre réaliste ce qui est resté trop souvent au stade de projet, d'effet d'annonce. La méthode pour rendre le SNIT plus réaliste a soulevé beaucoup d'interrogations. Vous pouvez compter sur l'implication du Gouvernement à vos côtés, avec la confiance de la majorité – et même sûrement au-delà – pour que ce schéma désormais permette à la fois la croissance économique et le désenclavement des territoires, et apporte une réponse aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et RRDP.)
(M. Denis Baupin remplace Mme Laurence Dumont au fauteuil de la présidence.)