Ne disposant que de cinq minutes, je tâcherai d'être le plus concis possible.
Stéphane Demilly a fait beaucoup de références au passé, à des époques glorieuses où soufflaient de grands vents – le gaullisme, Mitterrand, Giscard d'Estaing… Des époques où l'on pouvait même se permettre d'échouer sur de superbes grands projets, comme le plan Calcul ou le Concorde. Mais ces époques sont révolues et nous sommes aujourd'hui dans une situation toute différente.
L'état des transports, duquel nous partons, c'est un système ferroviaire financièrement sinistré : 13 milliards de subventions publiques par an, 33 milliards de dettes qui s'accroissent de 1,5 milliard chaque année, sans que la moindre réponse ait été apportée par le précédent gouvernement.