Mais les Français qui nous écoutent, monsieur Demilly, savent que l'on ne dépensera pas plus d'argent qu'il n'y en a dans les caisses. Il incombe donc aujourd'hui au Gouvernement de faire les choix qui n'ont pas été faits hier. Nous sommes tous attachés aux promesses mirobolantes qui nous ont été faites dans nos régions ; chacun ici pourrait dresser un inventaire à la Prévert, tellement ces promesses sont pour la plupart excessives.