Intervention de Martial Saddier

Séance en hémicycle du 28 février 2013 à 15h00
Débat sur l'avenir des projets d'infrastructures de transport

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Vous le voyez, président Chanteguet : nous sommes souvent d'accord !

Dans le domaine du ferroviaire, notre majorité a inscrit dans le Grenelle de l'environnement la création de 2 000 kilomètres de lignes à grande vitesse d'ici à l'année 2020.

Il a été dit à plusieurs reprises, par des députés de la majorité, que rien n'aurait été fait, ce n'est pas normal. Au mois de décembre 2011, la ligne TGV Rhin-Rhône, dont l'avenir des branches Ouest et Sud semble aujourd'hui incertain ou, du moins, suscite des interrogations, a été mise en service. Nous avons lancé la construction de quatre nouvelles lignes à grande vitesse : la LGV Sud-Europe-Atlantique, la LGV Bretagne-Pays de la Loire, le contournement de Nîmes et Montpellier et la seconde phase de la LGV Est européenne. Parallèlement, afin d'améliorer la desserte des territoires ruraux, nous avons investi dans la pérennisation de quarante lignes de train d'équilibre du territoire, et nous avons également fortement mis l'accent sur la modernisation des lignes TER.

Dans le même temps, notre majorité a voulu donner une nouvelle impulsion au transport de marchandises. Lancé en 2009, l'engagement national pour le fret ferroviaire, programme de grande ampleur en faveur d'un transport écologique de marchandises, vise à transférer une part importante du transit routier vers le fret ferroviaire. Les autoroutes ferroviaires ont ainsi été développées et le transport combiné a été largement aidé, entre autres, par la création d'un quatrième aller-retour quotidien entre Perpignan et le Luxembourg, la pérennisation de l'autoroute ferroviaire alpine, malgré des travaux complexes en raison de la géologie, et l'ouverture de ce réseau au gabarit GB1, le lancement du projet d'autoroute atlantique et la modernisation des plates-formes multimodales, notamment dans les grands ports maritimes. Par la suite, et même si nous sommes d'accord pour reconnaître qu'il reste encore beaucoup à faire, notre majorité a annoncé en 2011 de nouvelles mesures en faveur du développement du fret ferroviaire, destinées à accompagner la croissance du transport combiné, à faciliter l'accès au réseau et à améliorer la compétitivité du transport ferroviaire au moyen de trains plus longs et plus rapides dès le 1er janvier 2012. Enfin, nous avons terminé la législature avec les assises du ferroviaire,…

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