Ils apparaissent comme un montage coûteux, très critiqué, qui revient à différer la dette, une sorte d'emprunt qui ne dit pas son nom, et à assurer une rente au concessionnaire. Un véritable emprunt sera, dans cette hypothèse, bien moins onéreux et plus transparent, d'autant que, s'agissant de financer des investissements d'avenir, il se justifie.
À la suite de notre collègue, rappelons la privatisation des autoroutes, qui engendre une perte très importante pour le budget de l'État donc pour celui des transports. L'écotaxe poids lourds sera intéressante, puisqu'elle aura le mérite d'inciter à un report modal. Nul doute que les collectivités et l'État devront faire preuve d'imagination afin d'abonder ces financements.
L'État doit retrouver en la matière son rôle de stratège.