Nous sommes heureux et fiers que l'existence de ce socle – auquel l'avènement de l'ère du numérique donne une importance capitale – soit confirmée. Il a certes évolué au fil du temps, le ministre Gilles de Robien lui ayant ajouté deux piliers supplémentaires, mais réécrire les programmes du primaire sans tenir compte de son esprit fut une erreur.
La tâche d'articuler le socle et l'enseignement est une des compétences du Conseil supérieur des programmes mais la définition elle-même du socle devrait, à mon sens, revenir au Parlement. Il n'est pas logique de la renvoyer à un décret alors même qu'on ne se prive pas dans d'autres domaines de faire des catalogues à la Prévert des dispositions à prendre.