Nous sommes préoccupés par l'avenir de l'industrie privée de production d'outils pédagogiques numériques. L'enjeu économique que représente cette filière est en effet considérable puisqu'elle a consacré plus de 25 millions d'euros à la recherche : dans le contexte que nous connaissons, nous n'avons pas le droit de contribuer à fragiliser cette filière par la loi.
La pédagogie numérique est porteuse d'avenir et chacun doit pouvoir effectivement y accéder, mais ce dernier point relève seulement de considérations techniques quand la production des contenus, elle, relève de la liberté pédagogique. Si un producteur de contenus d'État doit exister, alors, il faut le dire, car cela ne peut que nourrir des interrogations sur la liberté des enseignants.
En outre, comment pouvez-vous garantir que l'industrie privée ne sera pas pénalisée ? Je vous invite à accepter notre amendement AC 598 qui, sans compromettre l'esprit de la loi, assure à cette filière la possibilité de continuer à produire des contenus.