Intervention de Paul Molac

Réunion du 27 février 2013 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il n'est pas sans importance de conserver la référence à la spécificité créolophone. En effet, la situation du créole s'apparente à celle des langues d'oïl, proches du français et que leurs locuteurs n'identifient pas toujours comme distinctes. Du reste, on a longtemps reproché à ces locuteurs de parler, non pas le créole – ou, en Bretagne, le gallo –, mais un mauvais français, avec les conséquences que cela peut induire en termes d'image de soi. Cette situation appelle une pédagogie différente de celle qui s'applique par exemple pour les langues polynésiennes, très clairement différentes du français.

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