Monsieur le ministre, vous l'avez rappelé hier, l'enjeu est colossal. Nous ne pouvions pas nous résigner face à l'affaiblissement de notre système éducatif. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Non, la France n'a pas éternellement vocation à régresser dans les classements éducatifs internationaux. Non, la France ne peut pas chaque année laisser 120 000 jeunes sortir du système scolaire sans diplôme. Non, la France ne peut pas laisser l'illettrisme gagner du terrain. À cet égard, je salue la décision du Premier ministre de faire de la lutte contre l'illettrisme une grande cause nationale pour 2013. Cela témoigne de la volonté du Gouvernement de refaire de l'école et du savoir la matrice pour laquelle nos concitoyens retrouvent la maîtrise de leur destin. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Chers collègues, dans ce contexte si particulier, nous ne pouvons que regretter le cynisme et l'absence de ceux qui, hier, ont abandonné l'école (Protestations sur les bancs du groupe UMP) et qui, aujourd'hui, par des considérations tactiques épousent des postures artificielles, qui tournent le dos à l'intérêt général. (Mêmes mouvements.)
Nous l'assumons : la loi de refondation de l'école est audacieuse et novatrice. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)