Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 12 mars 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Refondation de l'école

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

…un million de chômeurs en plus, 150 000 jeunes sortant sans qualification du système, 80 000 postes détruits. Et, au moment où nous vous tendons la main dans l'intérêt national, on n'entend de votre part que vociférations, inexactitudes et mépris profond pour ce que nous avons en commun, l'école de la République ! (Vives protestations sur les bancs des groupes UMP et UDI. – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Oui, il faut une méthode, car la méthode est nécessaire à la recherche de la vérité. Cette méthode consiste à construire, dans l'intérêt de l'avenir du pays, des réformes qui puissent être portées par tous les Français. (Nouvelles protestations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Qui est contre la priorité au primaire ? Qui est contre l'accueil des enfants de moins de trois ans ? Qui est contre la remise en place d'une formation des enseignants ? Qui est contre une amélioration de notre système d'orientation ? La république n'appartient à personne. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Elle appartient à tous, encore faut-il la vouloir. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.) Encore faut-il marquer que l'on est de bonne volonté, et capable de discerner l'essentiel et l'accessoire. (Vives exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

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