Enfin, le projet de loi surmonte le clivage éducation nationale-décentralisation en conservant la fonction d'intégration et de pilotage national, garantie d'égalité, mais en renforçant les mécanismes de coopération avec les territoires et les associations, loin de l'état d'esprit de concurrence auparavant omniprésent.
Comme l'écrivait Léo Lagrange – le banc qu'il occupait ici porte une plaque – ce grand artisan de l'éducation populaire qui m'est chère et qui trouve toute sa place dans le projet de refondation : « Aux jeunes, ne traçons pas un seul chemin ; ouvrons-leur toutes les routes. » De l'éducation de sa jeunesse dépend le destin du pays. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.)