Il s'agit ensuite de moyens, sans lesquels l'éducation ne peut fonctionner. Monsieur le ministre, vous avez mis en oeuvre, dès la rentrée des classes de septembre 2012, les moyens d'urgence dont nos communes, nos écoles, avaient tant besoin pour pouvoir fonctionner dignement.
Le projet global que vous présentez a le mérite de commencer par le commencement, c'est-à-dire l'école primaire, à laquelle vous donnez la priorité. Voilà enfin une mesure de bon sens ! Redéfinir les missions de l'école maternelle, réformer les rythmes scolaires en tenant compte des temps de l'enfant : voilà comment prendre à bras-le-corps ce dossier essentiel, par des mesures très justes.
Bien évidemment, toutes les questions d'avenir seront abordées, comme celle des écoles supérieures du professorat et de l'éducation ou celle du service public du numérique. Nous devons, dans ces matières, être particulièrement ambitieux.
À entendre certains, les enseignants seraient hostiles à cette réforme.