Nathalie Kosciusko-Morizet a dit qu'il s'agissait d'une restauration, mais la priorité n'a jamais été donnée au primaire ! Nous dépensons 130 % de plus que les autres pays de l'OCDE pour le lycée, mais nous sommes très en deçà pour le primaire. Il ne s'agit donc pas d'une restauration. Même la réforme des rythmes n'en est pas une.
Enfin ! Nous savons de quoi nous parlons. Le vrai changement, ce n'est pas le mercredi matin, mais la nouvelle journée de classe : c'est cela qui vous pose des problèmes, aux uns et aux autres, parce qu'on ne revient pas à la situation ex ante. Nous transformons la journée de classe parce que chacun sait que, pour maîtriser les apprentissages fondamentaux, un élève de primaire ne peut pas se concentrer pendant six heures, auxquelles s'ajoute l'aide individualisée. Et cela, c'est un fait séculaire. La journée de six heures n'est pas apparue il y a quatre ans ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)