Nous devrions tous faire un effort en ce sens, comme nous le faisons sur le terrain. L'école de la République doit être un exemple.
Permettez-moi de réaffirmer notre attachement à cette école et à la confiance que nous portons à nos enseignants. Je vous invite d'ailleurs à sortir du misérabilisme ambiant, qui nous ferait croire que tout va mal. Il suffit de regarder les chiffres : en 2012, 85 % d'une génération a, pour la première fois, atteint le niveau du baccalauréat. Les résultats sont là, on ne peut les nier. Il y a des jeunes qui réussissent, et c'est heureux. Il y a des écoles qui fonctionnent bien. Il y a de bons enseignants et de bons parents.
Pour autant, nous n'ignorons pas les difficultés : la massification scolaire indifférenciée autour du collège unique ou l'écart qui se creuse entre les enfants qui réussissent le mieux et ceux qui ont le plus de difficultés. Cependant, monsieur le ministre, le texte que vous présentez n'est-il pas quelque peu présomptueux ?