Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, si nous sommes aujourd'hui mobilisés par et pour la refondation de l'école de la République, c'est d'une part parce qu'il s'agissait d'un engagement de notre majorité devant les Français, mais c'est aussi parce qu'il s'agit d'une impérieuse nécessité pour notre pays.
Je n'aurai pas l'outrecuidance de rappeler à nos collègues de droite les mouvements sociaux, lycéens et enseignants qui ont émaillé le mois de mars 2005 contre la réforme Fillon de l'éducation.