Bien évidemment, ces engagements n'ont pas été tenus.
Avec ce texte, nous avons la possibilité non seulement d'examiner comment nous pourrons augmenter le nombre d'heures d'EPS obligatoires à l'école dans les futurs programmes, mais aussi de conforter le sport scolaire, l'USEP et l'UNSS. Avec la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire, nous bénéficierons également d'un puissant levier pour développer les activités physiques et sportives, que ce soit pendant le temps scolaire ou pendant les activités périscolaires.
Un mot sur la scolarisation des enfants âgés de moins de trois ans. Dans le rapport d'information du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques que j'ai présenté avec mon collègue Michel Heinrich, nous préconisons la remontée du pourcentage d'enfants de moins de trois ans scolarisés, ce taux étant passé ces dernières années de 35 à 13 %. La France se classe au premier rang des pays de l'OCDE pour l'accueil des enfants de trois à six ans, grâce en particulier à l'école maternelle, point fort de notre modèle social français qui nous est envié partout en Europe. Il faut donc conforter cet accueil qui représente un atout pour la compétitivité économique et sociale parce qu'il favorise le taux d'activité, l'emploi, l'égalité entre les femmes et les hommes. L'objectif fixé dans le texte de remonter en trois ans à un taux de 30 % – ce ne serait pas généralisé ou systématisé – constitue une très bonne mesure qui permettra la réussite de tous nos élèves. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)